La Sainte Barbe
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Selon la légende populaire, Sainte Barbe était passionnément aimée par son père qui lui construisit une tour dans laquelle elle vécu à l'écart des hommes. Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne. Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible. La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison.
Un jour, son père décida de marier Sainte Barbe à un homme de son choix; elle refusa et décida de se consacrer au Christ. Pour la punir, son père Dioscore l’enferma dans une tour à deux fenêtres, mais un prêtre chrétien déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa. Profitant de l'absence de son père, Barbe se convertit à la religion chrétienne et fit percer sa tour d'une fenêtre en forme de croix.
Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait de renier sa foi, le gouverneur ordonna au père de couper lui-même la tête de sa fille. Elle endura de longues et atroces tortures, elle refusa toujours de renier sa foi. Son père Dioscore décida alors de l'exécuter en haut de la montagne, il lui coupa la tête le 4 décembre. Un orage violent éclata et Dioscore mourut foudroyé, ainsi que tous ceux qui avaient participé au supplice ou qui ne l'avaient pas secourue.
En Provence, la Sainte Barbe marque le début des festivités de Noël, le 4 décembre.